Un week end à la montagne

Le week end dernier, nous sommes allés à la montagne pour voir une amie jouait du tambour avec son groupe.

Lors d’une feria, très orienté produit du terroir, on y trouvait de tout, allant des produits ménagers faits mains types lessives ou produit vaisselle, aux masques pour dormir en satin, en passant par du miel, du yahourt et gâteaux maison. Et forcément, la bière locale fabriquée par une des personne du coin.

Lors de cette feria, j’entends parler français, et je me dis « ah super des français ». Je me fais rembarré directement en me faisant rappeler à l’ordre que tous les francophones ne sont pas français. Dans ce cas précis, une suisse et une belge, ça arrive. On discute, et je découvre qu’elle a ouvert un centre de Yoga dans la montagne. Ce qui rentre parfaitement dans notre cible marketing.

On finit par déjeuner à 15h dans la salle de danse de la prof, je suis entouré de 16 filles et je suis le seul garçon, le plus mauvais en Espagnol ahah.

Mais l’ambiance est très sympa, j’arrive à échanger quelques petites conversations. J’ai même réussi à faire une petite blague. Mais ça demande toute mon énergie et ma concentration, et ce n’est pas évident.

On termine, on rentre dans la montagne avant d’aller à la soirée.

Je fais une « Trame » à notre hôte de la soirée. Et c’est la première fois que je rencontre quelqu’un qui est capable de ressentir exactement ce que je fais. Elle me décrit les couleurs que j’ai utilisé, les choses que l’on a travaillé. C’est la première fois que quelqu’un me raconte la trame que j’ai fait. C’était fascinant, et rassurant.

Petit sieste.

Départ pour la soirée, où je vais découvrir une fête de village comme je n’ai jamais connu.

Il y a la queue, j’ai un ticket, et je reçois un tampon.


Ce qui me fait penser à une anecdote.

Lors des dernières élections présidentielles, au moment d’aller voter au deuxième tour. Nous faisons ça en famille. Nous passons chacun notre tour, sauf que ma sœur est sorti la veille et est bien fatiguée.

Au moment, où le Monsieur demande la carte de vote à ma sœur en lui faisant voir le tampon qu’il a dans la main. Charlotte, lui tend gentiment son poignée.

Je crois qu’elle voulait pouvoir rentrer dans le bureau de vote si besoin.


Je rentre donc dans la salle des fêtes, notre hôte dit bonjour a littéralement tout le monde.

On y découvre des groupes de musique qui chantent juste en face de nous. Les autres artistes sont dans la salle en train de partager un moment avec les autres. D’autres sont dehors en train de fumer avec le reste des gens présents.

La musique est incroyablement bonne, et je découvre que cela fait vraiment partie de la culture Argentine.

Tout le monde jour d’un instrument, ou chante. Ceux qui ne jouent pas, dessinent, font des mosaïques ou tout autre type d’art. Certains arrivent à en vivre, d’autres pas du tout.

A voir le niveau de musique (oui je me prends pour un juge de The Voice) dans la fête de village, je peux comprendre qu’il soit dur de percer en Argentine.

On achète une bouteille de vin qu’on partage en dansant.

J’y découvre une danse local pour la première fois. Et je n’ai pas la moindre compréhension de comment cela se danse. Mais c’est incroyable, tout le monde est synchronisé. C’est une sorte de « danse des canard » synchronisée et gracieuse qui semble fonctionner sur certains types de musique.

La soirée avance, le type de danse change, les animaux et les enfants se baladent entre les gens, les groupes de musique s’alternent.

Pour ma part, je profite de la soirée, je découvre que si je danse comme je veux les gens me laissent ma place.

Je suis venu à cette soirée avec une sacoche pour mettre sous mon pull, mais au bout d’une heure, je me rends compte que je suis juste débile. Ce n’est pas du tout l’endroit où il y a le moindre risque.

Tout le monde laisse ses affaires sur les chaises.

J’ai l’impression d’être à une soirée avec les vétérans du foot, où tout le village a été invité.

La soirée avance, et je commence à fatiguer. Je ne comprends plus un mot d’espagnol. Il est 3h du matin.

Je m’éloigne un peu, et je découvre que les enfants des familles sont encore en train de jouer au foot dehors. Pleins de souvenirs de jeunesse reviennent, et à ce moment où je n’avais plus envie de parler. Je serai bien allé jouer au foot avec eux.

6h du matin, les gens sont joyeux, une personne l’est un peu moins. Il se trouve par terre, à essayer de vomir. Il n’est vraiment pas en bonne condition.

6h40 on rentre avec notre hôte.

6h50 on s’arrête et on descend de la voiture. Sauf qu’on réalise que l’on est pas chez notre hôte mais devant une autre maison.

On découvre avec ma collègue, que le monsieur qui était en mauvais état a fait le trajet avec nous dans le coffre du pickup. Et que nous le déposons.

Nous repartons nous coucher.

Le lendemain ayant déjà bien commencé, nous nous levons vers 13h. On profite du « matin » tranquillement, puis on part en vadrouille avec les chiens pour aller se promener à la rivière.

17h on rentre à Cordoba.

On finit au restaurant pour préparer la semaine qui arrive tranquillement.

Le week end est fini, nous voilà ressourcés par ce contact avec la nature et ces gens lumineux qui nous offrent avec de magnifiques moments.

Merci à eux !

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