Premier week end en Argentine

Après quelques rencontres et discussions, vendredi soir s’est fini en rendez-vous avec une Argentine, une soirée tout en espagnol où on a fini dans le bar où les expats se retrouvent. L’évènement qui s’appelle speakeasy, organisé par Daniel. Un ami expat qui vit ici depuis 10 ans, et qui nous offre son expérience.

Le date était très agréable et je me suis surpris à pouvoir discuter un petit peu de tout. Merci à ma partenaire de soirée pour sa patience. J’ai quand même dû lui demander de parler doucement. Et quel paradoxe vu la vitesse à laquelle je parle en français, et ô combien je n’aime pas répéter. Bref, merci encore à elle.

Arrivé à l’événement de speakeasy, je m’attendais à trouver une trentaine de personne autour de quelques tables à discuter. Mais quelle erreur !
Arrivé là-bas, on se fait tamponner la main. Et on y découvre plus de 150 personnes, en train de discuter, boire, danser, chanter. Quelle ambiance ! Mais pour discuter en espagnol, c’était impossible. De plus, pour s’offrir un verre, une queue de vingt personnes se trouve devant nous. Hors de question, donc on va juste devant, il y a des tables et on peut commander directement.

On continue notre échange, et chacun rentre chez soi sur une bonne discussion.

On se revoit le lendemain de toute façon, car elle nous a invité à un évènement dans un bar à l’extérieur de la ville « Soirée coucher de soleil ». Ça a l’air trop cool, donc forcément on a accepté directement.

Arrivé là-bas, on découvre 200 personnes assises au soleil ou sous les arbres avec de la musique en train de boire et manger. Nous sommes les premiers arrivés, on s’installe on commande un Spritz. Quelques temps plus tard, nous sommes rejoint par un groupe de 4 filles. Et l’ambiance de la soirée change, les tables sont enlevées et les danseurs à l’intérieur de chacun de nous sortent pour laisser place à la folie du dancefloor… ou c’est ce que je pensais.

Et quand bien même, au fur et à mesure les gens se sont un peu plus détendus. La timidité des argentins à danser n’importe comment m’a plus que surpris. Sauf qu’après plusieurs années, danser n’importe comment sur la musique j’ai l’habitude, et visiblement ça ne se perd pas.

Nous formons donc un cercle timide avec notre groupe, rejoins forcément par quelques messieurs uniquement intéressés par discuter avec un français ahah. Je suis entouré de 5 filles. Chacun a sa stratégie, soit m’ignorer complètement, soit s’intéresser à moi en fin de soirée pour récupérer le numéro de telle ou telle fille.

Quitte à servir de proxénète, et ne pouvant pas légalement demander d’argent. J’ai négocié une initiation au Padel la semaine prochaine.  

La soirée a commencé tôt puisque le but était de voir le coucher de soleil. Je pense que 90% l’ont loupé, moi le premier.

La soirée se termine tôt, puisqu’à 22h nous voilà à manger un petit truc avant de rentrer.

Le lendemain, départ à la montagne, on prend un bus qui nous emmène dans les montagnes au Nord de Cordoba. On y retrouve une amie de ma coloc, qui nous emmène passer l’après-midi près d’un lac magnifique avec son chien. Ça fait longtemps que j’ai pas pu passer de temps avec un chien. Je suis trop content.

On s’installe tranquillement, les filles sont plus préparées que je ne le suis, serviette de plage, maillot de bain.

En même temps, comment je pouvais imaginer emmener ces trucs là à la montagne.

On discute avec son amie, en plus d’être infirmière, elle fait de l’astrologie, prof de yoga et participe à des rituels initiatiques avec différents shamans. Je lui partage également ce que je fais avec « La Trame », des purifications de personnes ou de maison que j’ai pu faire, et je lui partage une introduction aux trois grands principes de l’alchimie.

Au fur et à mesure de la journée, on se rend compte que de nombreuses connaissances sont partagées, quand bien même elles viennent d’endroits différents.

On se met d’accord pour faire un échange de pratique. On se revoit le week-end prochain pour l’écouter jouer à un concert de son groupe dans le village à la montagne.

On est arrivés tard, il est donc l’heure de repartir. Elle nous dépose au bus, et nous revoila chez nous.

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