Le pouvoir des coincidences

Dans cette aventure, je me suis lancé avec beaucoup de foi dans le fait que je faisais les choses avec le cœur et que j’avais beaucoup à apporter avec ce projet. Et cette confiance que je serai aidé par le hasard, les coïncidences qui ressemblent plus souvent à des petits miracles qu’autres choses.

J’avais envie de partager quelque chose que j’ai découvert ici, grâce à mon associé qui est le pouvoir du réseau, des connections avec les gens.

La dernière occurrence date d’hier, où le matin j’ai l’opportunité de rencontrer des gens dans le sud et je me dis qu’il faut que je cherche un logement dans une ville qui s’appelle Merlo San Luis. J’emets l’intention qu’on me donne un coup de main pour trouver un logement.

Le soir, nous étions dans un bar avec Daniel, avec qui nous partageons nos aventures respectives d’entrepreneurs et qui devient tranquillement un ami ici. Nous avons déjà partagé beaucoup de choses, nous nous aidons mutuellement dans nos business. On a pris nos cours d’espagnol avec son entreprise. Il nous partage tout son réseau et nous avons rencontré de nombreuses personnes avec pleins d’opportunités pour le développement du business.

Et je réalise vraiment ce que ça veut dire faire du business. J’ai beau avoir eu 2 entreprises avant, je n’avais jamais considéré la force que représente les gens autour de toi. Et que la plus part du temps, tu as juste à demander de l’aide, et que tu auras l’occasion d’aider en retour.

Cette notion d’entraide et de business avec les gens, est une notion qui me manquait. Et je réalise ô combien mon frère avait compris ça avant moi. Et que si son entreprise marche aussi bien, c’est grace à cette et que ses associés partagent.

Je réalise aujourd’hui que c’est une des leçons qui nous vient de notre papa qui fait ça au quotidien. Et que pendant très longtemps j’avais beaucoup de tristesse, menant à beaucoup de colère et que je n’étais pas capable de voir la présences de ces apprentissages.

Je sens qu’avec cette force, ce projet ne peut que réussir. Je n’arrive pas à croire le nombre de contacts et de gens intéressés par le projet. La quantité d’aide que nous avons déjà reçu par simple gentillesse nous met en confiance dans l’idée que c’est le bon endroit pour lancer quelque chose.

Il faut savoir que la ville de Cordoba est en plein développement de son tourisme pour les digitals nomads et qu’ils font partie de notre audience. Nous avons rencontré une entité public/privé qui s’appelle “Invest in Cordoba”, qui travaille avec la ville de Cordoba et qui nous a déjà proposé de nous aider en nous offrant des bureaux si on avait, un réseau, elle va parler également de notre projet, elle connait des professionnels ici que l’on pourrait embaucher temporairement pour certaines tâches. Il faut savoir qu’ici les salaires sont entre 2 et 10 fois moins élevés qu’en France.

Une serveuse ici gagne l’équivalent de 180 euros par mois.

L’aide de professionnel ici est donc très abordable, je pense au juridique/avocat, aux développeurs, designeurs, marketing sur les réseaux sociaux qui est notre sujet du moment. Invest in Cordoba a déjà tout un réseau de personnes ici, donc trouver de bons profils sera potentiellement plus facile.

Elle nous a également parlé d’une ville qui apparemment paient les digitals nomads pour qu’ils travaille chez eux. C’est ma prochaine enquête !

On se retrouve donc dans ce bar, avec Daniel. On discute, je parle de la trame. Je lui raconte certaines de mes histoires. La conversation prend beaucoup de profondeurs, car nous parlons de nos émotions un peu plus cachées. Daniel finit, par rentrer sur une chaude embrassade.

Et avant de partir, Anisah discute avec une fille le temps que je m’absente deux minutes. Une allemande qui vit ici depuis 17 ans, mais ça ne fait qu’un an qu’elle vit ici, avant elle vivait à … Merlo San Luis qui est une ville à plus de 350kms de Cordoba et qui est donc précisément LA VILLE où je souhaite me rendre une semaine et où j’ai émis une demande d’aide pour trouver un logement.

Quand j’écris ses lignes, j’entends maman qui me dit, mais c’est pas croyable le bol que tu peux avoir ! Et je suis persuadé au fond moi que c’est parce que j’ai essayé de faire tous mes choix de vie avec ce que je sentais le plus juste pour moi.

Ahhh et en rentrant ce soir-là, nous prenons un Uber, et dans les 10 minutes de trajet pour arriver chez nous, Anisah a vu un stand à hotdog. Elle demande bien évidemment au Uber de s’arrêter. En sortant de la voiture, elle me demande si j’en veux un, je passe mon tour, et … elle propose au chauffeur du Uber qui accepte volontiers.

En rentrant dans la voiture, nous voila repartit pour les deux minutes restantes de voiture et un chauffeur de Uber content !

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