Comment gérer la distance et l’éloignement des amis lors de son voyage ?

Chaque nouveau voyage apporte de nouvelles personnes, de nouveaux lieux, de nouvelles expériences. L’espace d’un instant, d’une respiration, je rencontre des personnes que je pourrai considérer comme ma famille et le lendemain nous nous séparons après avoir échangé.

Beaucoup de gens me reprochent de ne pas donner de nouvelles, de ne pas partager assez, et c’est d’ailleurs l’origine de ce blog. Partager avec ceux que j’aime de longues dates, ou ces inconnus que je croise 1h, 1 journée ou 1 semaine.

Vous êtes presque 37 à être venu sur mon blog en février 2023 pour 147 articles lus sur le site le. J’ai commencé à partager le blog sur Google récemment en février, et le référencement n’est pas du tout optimisé. Mais, je voulais profiter de ce texte pour vous remercier de lire ce que je partage.

On me demande souvent de mes nouvelles, ou de raconter mon voyage. Sauf qu’il se passe tellement de choses chaque jour, que je ne peux pas tout raconter à chaque personne. Je fais un effort avec ceux qui me contactent. Mais il y a une émotion très étrange, que je découvre, qui est la suivante :

Les gens veulent leur version du voyage, que tu leur racontes, comme si j’allais raconter des trucs de oufs. Alors que je prends beaucoup plus le temps de partager ici. Et que si vraiment, tu t’intéresses véritablement à ce que je fais, à moi, et à mon voyage. J’ai envie de te dire, commence par mon blog et viens me poser des questions.

Quand je redirige vers mon blog, je fais face à une sorte de réticence ou de « je ferai ça plus tard ». Et finalement, la personne ne lit jamais, mais on va me reprocher de ne pas écrire.

Quand on part d’Europe à 19 ans, on en rencontre des gens. Et au début, j’essayais de garder contact avec tout le monde, en m’essoufflant, et ça me demandait tellement d’efforts. Ah bah oui, parce que c’est toi qui part, donc c’est toi qui dois faire l’effort de rester en contact. Espèce d’ingrat !

Au début, forcément, je l’ai fait, et puis un jour, j’ai pris la décision d’arrêter de forcer, de garder le contact avec tout le monde. Forcément, je passe pour quelqu’un qui ne fait pas d’efforts ou je ne sais quoi.

Sauf que mon esprit n’est pas capable de gérer autant de personnes, j’ai été obligé de faire le choix le plus simple à l’extrême qui est tout simplement d’arrêter d’écrire et de donner des nouvelles et d’attendre que la vie nous regroupe.

Je suis partisan de vivre le moment présent. Sauf que je me suis rendu compte, que vu que je n’informais personne, je loupais des opportunités ou des gens.

Et depuis le début de ce voyage, j’expérimente avec le fait de partager avec ce blog, un compte Instagram ouvert pour les photos, et mon Facebook qui est connecté à mon Insta et qui repartage tout automatiquement.

Et pour la première fois que je reviens dans une ville où j’étais, j’ai mis une story de là où j’étais, et les réponses ont été incroyables. J’ai reçu plein de messages pour qu’on se voie et de plans pour des cafés etc.

Je dois avouer qu’avec ma manière de faire avant, il m’arrivait de sentir que je loupais des choses, ou que les gens ne m’aimaient plus.

Je crois que j’ai trouvé une paix avec ce système, où je partage avec tout le monde, et surtout si jamais on est dans le même endroit OU que t’as envie de venir me voir tu sais à peu près où je suis dans le monde.

Forcément après autant de temps à voyager, la première question des gens, après le coutumier « ça va », c’est : « t’habites où maintenant ? »

Et la conclusion, c’est que la vie t’emmène à droite à gauche si tu te laisses porter, d’expérience en expérience en te fournissant les outils pour que tu aies la possibilité de rester en contact avec les gens de ton passé et la liberté d’esprit de vivre tes expériences sans rendre des comptes à tout le monde.

Et que je préfère prendre le temps d’écrire une fois mon expérience correctement avec plein de détails quitte à t’ennuyer que de raconter 1000 fois la surface de l’Iceberg.

Merci à Charlotte qui m’a inspiré l’écriture de ce blog, en me racontant ces difficultés à garder le contact avec ses amies en France.

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